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La Famille BÉCIGNEUL
Les BÉCIGNEUL ont très longtemps vécu dans la même region, sur les terres de la paroisse de
CAMBRON et les villages aux alentours, a environ une cinquataine de kilométres de NANTES.Un petit hameau de la commune de
CAMBRON porte aujour’hui encore le nom de BÉCIGNEUL.
Il y a des BÉCIGNEUL dans cette region au moins depuis 1504. A cette date, Jacques BÉCIGNEUL était
curé de DREFFEAC et de PRINQUIAU. Ii y eut deux neveux prêtres aux environs de 1550, Jean, fils de Felix et Guillaume, fils
d’Anne. Ce Guillaume avait un frère Jean, qui est peut-être le pére d’un René, lui-même pére de Jean, notaire à
CAMPBON, ne en 1554 et mort en 1647, marie deux fois. Celui-ci pourrait être le père d’un Denis, lui-même peut-être
père de Jean, marié en 1635, premier ancêtre sûr des BÉCIGNEUL actuels.
Il est trés difficile d’établir une filiation
certaine pour cette époque car il y a eu de nombreuses destructions parmi les régistres paroissiaux où étaient consignés les
baptêmes, manages et sépultures.
La famille a dû se séparer en plusieurs branches aux
environs de 1600. L’une d’elles était représentée en 1669 par Maître Louis BÉCIGNEUL, Sieur de la RICHARDAYE,
notaire et procureur du Duché COISLIN, marié à GUYONNE GUISCHON. Ils eurent pour enfants Isabelle, marié à Charles BLANCHARD, Sieur de GUIONY (ancêtre des BLANCHARD marquis de la MUSSE), et Robert BÉCIGNEUL, prêtre, grand-vicaire
et chanoiné de la cathédrale St. Pierre de NANTES, qui fit enrégistrer son blason dans l’armorial
de 1696.
L’autre branche, dont descendent vous les BÉCIGNEUL Canadiens et Américains, a
sa filiation établie depuis 1635, avec certitude. Elle est beaucoup plus modeste et ne fut composée jusqu’au XIX siècle,
que de paysans et d’artisans. Les lignes collatérales n’ont pas été étudiées mais la famille ne semble presque
plus représentée en France. La généalogie est l’oeuvre du Docteur Dominque BÉCIGNEUL.
1. Jean
BÉCIGNEUL habitait le hameau de la HEMERIAYE sun la paroisse de CAMPBON. Ii épousa en 1635 Jeanne GERARD et eut au moins trois
enfants.
2. Louis
BÉCIGNEUL, seul fils de Jean, habita a CAMPBON, les hameaux de la GAUBRETÈIRE et la HEMERIAYE. Il est né en 1644 et épousa
d’abord en 1673 Pernine GLOTIN (1648-1682) puis en 1686 Michelle GUILLER. Il eut 3 filles et 4 fils: René, Guy, César
et.
3. Louis
BÉCIGNEUL, deuxième fils de Louis, né en 1680, habita CAMPBON et épousa en 1702 Perrine CORGAT. Ils eurent deux filles et
trois fils: Guillaume, Guy et.
4. Roland
BÉCIGNEUL, fils aine de Louis, né en 1705 était cultivateur du hameau de Ia GAUBRETIÈRE, à
CAMPBON, et y mourût en 1745. De son manage en 1731 avec Pernine OUISSE (1705-1750), il avait eu deux filles mortes
jeunes et quatre fils: Charles, Denis, Roland et.
5. Georges
BÉCIGNEUL, deuxième fils de Roland, né à CAMPBON en 1734, vint s’établir à VIGNEUX, paroisse à environ vingt-cinq kilométres
de NANTES et y exerça le métier de charpentier. Il y mourüt en 1789. Il avait épousé à VIGNEUX, le 21 novembre 1758, Jeanne LEBASTARD, fille de Barthélémy et de
Jeanne PRODE. Elle mourüt à VIGNEUX le 6 novembne 1807 et est qualifiée dans
son acte de décés de laboureuse. Ils eurent quatre filles, toutes mariées, et trois fils: Alphonse, mort jeune, Laurent et.
6. Charles
BÉCIGNEUL, fils ainé de Georges, né à VIGNEUX le 6 novembre 1761 fut aubergiste et régisseur des
ternes du chateau de BURON. Il est le premier BÉCIGNEUL de cette branche qui ait sûr signer son nom.
Il habitait le hameau de LA PAQUELAIS à VIGNEUX et y mourût le 17 juin 1832, qualifié
laboureur dans son acte de décès. Il y avait épousé le 6 septembre 1786 Cécile ORVEILLON, fille de Marc et de Catherine LUCAS.
Elle mourût à VIGNEUX le 25 décembre 1841 et fut déclarée aubergiste dans son
acte de décés. Ils avaient trois filles et six fils: Julien, Barthélémy, Jean-Georges (soldat dans les armées de Napoleon,
il mourût en 1812 pendant la retraite de Russie) Pierre, Charles et.
7. Laurent
BÉCIGNEUL, né à VIGNEUX le 7 novembne 1789, était le troisiéme fils de Charles, et eut pour parrain son oncle Laurent BÉCIGNEUL.
Il vint habiter NANTES et y exerça le métier de boulanger, à son domicile, 16 rue de BARBIN. En 1853, il avait deja cessé
de travailler car il est alors qualifié propriétaire sur l’acte de manage de son fils François-Adolphe. C’est à NANTES
qu’il mourût le 18 août 1857. Il y avait épousé le 23 novembre 1815 Anne NIEL, fille de Francois NIEL, tonnelier et de Jeanne CROUPIE. Elle
était née à NANTES le 26 vendémiaire au IV de la République (16 octobre
1795) et y mourût le 15 janvier 1875. Ils avaient eu trois filles, mortes sans enfants et sept fils dont deux seulement ant
une descendance aujourd’ hui:
-
Laurent-Antoine, né en 1817, dût mourir jeune.
- Anne-Julie
(1819-1902) épousa en 1840 L. François PITRE et n’a probablement pas eu d’enfants.
-
Josephine-MARIE (1820-1906) mourût sans enfants. Elle avait épousé d’abord Jean-François VERRIER, mont en 1848,
puis en 1864 A. HAMELIN (1813-1898).
- François-Adolphe,
qui suit.
- Marie
Adele (1825-1906) épousa en 1844 Victor VERRIER (1820-1873) Ils n’eunent pas d’enfants.
-
Edouand-Joseph, né en 1827, dût mourir jeune.
-
Emile-Anne, né en 1829, a dû, comme son frére, mourir jeune.
-
Jules-Adolphe, né en 1832, comme ses aîmés dût mourir jeune.
- Hyppolite,
qui suivra
- Eugene,
né en 1839, émigra aux Etats-Unis, en Louisiane, en 1858 et on n’entendit plus jamais parler de lui.
8. François-Adolphe
BÉCIGNEUL, (notre annière grand-pére) second fils de Laurent, naquit à NANTES le 10 mai 1824. Il fit de bonnes
etudes qui lui permirent d’accéder a un rang social plus élevé. Lors de son manage en 1853 il était premier clerc de
notaire chez Maître MOULNIERDESPLANCHET notaire à NANTES, et devint ensuite
notaire a PONT-ROUSSEAU (sur la commune de REZÉ, dans les faubourgs de NANTES). Il avait un caractére trés marqué. Lorsque
survint la revolution de 1848, il se précipita à Paris pour y participer mais arriva quand tout était déjâ terminé. Plus tard, ses idées politiques
changèrent totalement et il devint un fervent partisan du prétentant royaliste le plus conservateur, le Comte de CHAMBORD.
Il mourût dans sa villa de vacances à
SAINTE-MARIE-SUR-MER (à environ cinquante kilomètres de NANTES)
le 8 août 1889. La tombe, où repose également sa femme, existe toujours au cimetière de la BOUTEILLERIE à NANTES. Il avait épousé à NANTES, le
6 juin 1853 (cérémonie religieuses à l’église St. Jacques) et par contrat le 2 juin, devant Maître MOULNIER-DESPLANCHET, notaire à NANTES, Eugénie-Anne-Marie KERN, née à NANTES
le 3 avril 1833, fille de Alexis-Aimé KERN brasseur et négotiant à NANTES, et de ZOÉ PEIGNÉ. Elle mourût a PONTROUSSEAU,
commune de REZÉ, le 8 mars 1874, en couches d’un enfant qui ne vécut pas. Ils avaient eu quatre fils et quatre filles:
- Adolphe
(1854-1922) épousa Rosa BERGER (1868-1968) us émigrèrent au Canada et ant laissé une nombreuse descendance.
- Louis
notre grand-père (1856-1947) épousa Marie-Marthe CORNET. Il suivit son frére Adolphe au Canada. Ils ont également de nombreux
descendants.
- Eugene
(1858-1918) épousa Josephine ROUILLE. Ils partirent aussi au Canada et y ont des descendants.
- Marie
(1860-1927) épousa Raymond BIZEUL, d’une vielle famille de BLAIN (1847-1918). Ils vécurent a BLAIN et n’eurent
pas d’enfants.
-
Dominique (1862-1951) docteur en medicine, chevalier de la Legion d’Honneur, se fit remarquer par son dévouement
pendant l’épidémie du cholera (1883-1884). Il était très connu pour sa bonté envers les pauvres qu’il soignait
gratuitement. Trés intéressé par le passé de sa famille, il fit de nombreuses recerches et est l’auteur de cette généalogie.
Il vécut toute sa vie à NANTES oü il avait épousé Thérése TIROT (1867-1952) fille
de Pascal TIROT, industriel et directeur de la maison de conserves de ce nom et d’Eulalié DESMARQUAIS. Ils n’eunent
pas d’enf ants.
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Anne (1864- ) épousa Adolphe THOMSON et mourût sans enfants.
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Eugénie (1867-1948) épousa à NANTES le 8 novembre
1892 Paul TIROT (1869-1942), industriel et directeur de la maison de conserves de ce nom, frère de Thérèse, l’épouse
de Dominique BÉCIGNEUL. Ils eurent neuf enfants dont cinq vivent encore (en décembre 1980) et une nombreuse descendance.
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Aline (1871-1896) épousa Louis TAPiE, et n’eut qu’une fille qui mourût trés jeune.
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